Ici et maintenant (-- les fourmis ont raison -- )
Vois comme ils se lamentent
après l'heure
Et écoute comment elles pleurent sans cerveau
sans coeur.
Des machines uniformes
sans âme
sans émotions
formatées à la monnaie
et aux rétributions
C’est maintenant qu’elles geignent
C’est maintenant qu’ils cognent
Alors que le chemin se dessine au bord de l’aube
et que les destins sont déjà formés
il convient de
se tenir immobile
droit vers le rebord du monde
au-dessus de la brume profonde
Solitaire, le lieu des apaisements
grince son appel.
-- non pas les larmes, non pas les armes --
Mais les créatures des abîmes, elles,
ne savent que gémir
sur ce qui fut impossible
du temps des Vivants.
Quand tout était possible
quand l’espace était Printemps.
Comme une traînée de poudre
aux yeux des incapables
soufflant à leurs yeux
à leurs oreilles endormies :
« il n’est jamais trop tard !
C’est maintenant ! ».
Maintenant qu'il faut vivre, aimer, se le dire et oui, résister, oui, encore, s'aimer.
LEYA -- 2021
Car il ne sert à rien de regretter et de tempêter contre la destinée, non, c’est quand les gens sont vivants qu’il faut leur montrer qu’on les aime, qu’il faut apprendre à les connaître, pas quand il est trop tard et qu’ils ne sont plus.
Pas plus longtemps, mais tout de suite, à présent, pas demain ; pas dans longtemps, sur le champ, goûter le temps, vivre.
texte 1994/2021
LEYA @
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