Suis le roulis de l'âme
Tu devines les mouvements à l'approche de l'ombre
Pris par le roulis d'une âme qui maintenant t'encombre
Tu dessines pour en rire des esquisses ténues
Pour effacer demain ces figures inconnues.
Annuler ses efforts, s'en remettre à demain
Demain cet autre monde qui ne ressemble à Rien.
Pris par un grand mouvement qui t'invite et t'expose
Attrapé.e et figé.e dans une seconde de pause
De celle d'un instant où soupirent les choses
Tu claques des doigts ce soir pour qu'enfin tu reposes...
En vain appeler les uns
et hurler à la lune
En vain tester chacun
et ranimer chacune
Quand toutes les troupes dansent
alentour en chantant
C'est une trop grande transe
un ballet trop violent.
Et dans l'immense histoire qui réclame son dû
Croire que sauver son âme est finalement un but
Suivre enfin qui te tient
garder le reste à part
cette ombre qui t'appartient
marque son rythme bizarre
Prends les rênes qui te brident
Suis cette ombre qui te guide
C'est la même valse pour tous, inconnue et glacée
La duperie qui s'émousse, quand on est éveillé
Tu respectes la dose, prends garde à ce que tu dis
Tâche de croire aux mêmes choses que tes voisins de vie
Inefficace inutile
Tu t'effaces
futile.
27 juillet 1997 - edit juillet 2017
©ALeya - Tous droits réservés textes et photos
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