Immortel rayonnement
Mon tout mon rien
Ma poussière de rêve
Plus présent que les vivants
Ou les absents
Ma plume de nuage
Insaisissable
Confondu, ce mirage
Ma lumière de sourire
-- Quand la peine pèse trop --
Ma lueur d'arc-en-ciel
Quand les ténèbres griffent mon âme
Et engloutissent toute joie
En un baiser glacial
Avide de tout espoir toute joie
Au bord de la nuit,
alors
Je te vois et te revois...
Lorsque les portes une fois de plus
Claquées refermées
Ne font plus mystère de leur indifférence
Et que les dos remplacent les visages
Que je croyais souriants
Lorsque les mensonges explosent en pleine clarté
Et que mes jours ne sont plus qu'un long couloir
Tout au fil des années
Bouffant mes journées
Quand les échecs succèdent aux pièges
Que j'ai moi-même laissés se tendre
Par erreur,
les échos des moqueries et des regrets
n'en finissent plus de sonner encore.
Je tends la main vers le vide.
Il n'y a là aucun tourbillon abyssal
Pour m'engloutir.
Tout est pure fantaisie.
Juste le quotidien imbécile pour me marteler la tête
Et m'abrutir à n'en plus finir. N'en plus finir.
Quand je décide que l'amertume
ne me brûlera pas ou plus les ailes
Que mon univers est digne d'être et d'exister
Et que mes mots sont ici et à jamais
non pour être chuchotés, mais pour être frappés, criés... !
dégainés comme l'arme ultime, va savoir.
Je vois
sous le reflet éclatant de la lune pleine
un éclair argenté qui me sourit en retour
qui m'emmène d'automne au printemps
dans la brume glissante de septembre
vers un immortel rayonnement.
Passionnément.
Rayonnant.
Je t'ai beaucoup rêvé. Je t'ai beaucoup écrit.
Leya @ septembre 2007 - edit 2021
Gary Oldman
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