Démoniaquement
Démoniaquement
beau
Je te surprends parmi les ruines
et les cendres de l’hiver à défaire
La bascule de mon cœur s’enflamme
La balance insoluble de mon univers
hurle à mon âme inversée
un grondement inhumain.
Je t’entends au tréfonds de mes veines
J’accours, je m’embrase
Je flotte parmi les harpies
Des lambeaux de brume en cape
et épées de glace se brisent sur ma peau.
Je conserve ce rêve terrible
où je vole en éclats.
Les idées se fracassent et mon vaisseau s’abîme.
Je renais et je meurs
Au-dessus du ciel assombri
Je vois et
Chaque fois
je m’éveille en un cauchemar halluciné.
Un rêve plus noir pour un espoir
Plus absolu que l’abysse dérréelle
J’émerge des courants gelés
je replonge dans le bleu décentré
au fond de ma tourmente.
Mon horloge éternelle
Mon brasier aride
Ma fournaise ma douceur
Mon volcan ma douleur.
Je touche de ma peau l’essentiel.
Je ressens, je frissonne.
Jamais je ne pense m’arrêter.
Je file en note invisible.
A la fin de l’impasse, je casse
Je roule encore ; rien ne s’endort
Ni la peine ni la douleur.
Et mon cœur,
à chaque pas,
un peu plus vers toi
est attiré- égaré.
Ma folie, ma terreur
Mon crame-humeur,
Ma chaleur en panne de sens.
Quand je ne sais plus où aller
Donne-moi
L’adresse, le numéro, le signe
Parmi les décombres de cet amour en cendres.
Un ruisseau
De tendresse
Vers lequel je tends.
Mais
je diverge je tergiverse
je cogite
j’illogique
Crier à toute voix
Sans porte-voix
Mélodie inutilement
accrochée à mes poumons
Suspendue comme un leurre
Un gri-gri
Parmi les esprits.
Je suis une sorcière amoureuse.
Je n’enchante que le silence
et de fantômatiques illusions.
Tes yeux pâles
accompagnent
mon naufrage.
Démoniaquement.
…« L’amour ne nous appartient pas
Nous lui appartenons »
Leya @
19 octobre 2007
Gary Oldman
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