A.Aleya

Pale moonlight

Parce qu'à la montée de la nuit
je sens la brume d'octobre qui engloutit
Je dépose là les idées engourdies, je regarde...
Un garçon qui court au loin, perdu dans ce crépuscule
lointain
Il cherche où aller qui trouver.
Il est là-bas, à errer, chien perdu sans collier
dans un monde obscur
Ni ici ni ailleurs.....

Un entre-deux
Un passage qui s'ouvre lorsque la date approche
et que les masques rappellent les anciennes légendes.
S'entrechoquent les mythes et les mots des grimoires
les célébrations à la lune, lorsque finira Octobre.
Les rituels reviennent et sous la pâle lune
ni sorcières ni dragons
ne nous empêcheront de danser tous en rond.
Autour des pierres levées.
nous reverrons les visages
des disparus bien-aimés
des amies arrachées
A cet univers tactile.

Car ils vivent et restent
non pas en ténébreux fantômes
mais dans nos coeurs encagés
au sein de nos rêves attachés.

Que la brume d'argent illumine
cette fête qu'on appelle vulgairement Halloween.....
La douceur de revoir encore
et encore les songes de nos histoires.

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Le signe de l'automne

Le signe de l'automne nous surprend bien avant.

Grandeur et déchéance, la beauté sous les feuilles

Putréfiées
Ces mouvances qui virent si vite
qu'on voudrait les fixer
Mais vient le vent
Le mois des tempêtes
Qui les foulent
et la pluie

Qui les secoue

Les remue
les réduit

En bouillie

Dans son mixer
d'Halloween annoncée
la tourmente
secoue et à la rescousse
toutes les secousses
les emportent
en grand troupeau
de frousse
et de frisquets courants
dans la brume argentée
s'insinuent

Pour glacer

Et fixer les premières gelées
jusqu'aux branches nues
qui apportent
un évanescent hiver

Leya @ oct 2007