Ma chimère
Ma vie est un leurre
Qui se berce de mensonges
Et le temps marque les heures
que m'inspirent mes songes.
Elle sait glisser, ma doucereuse,
Définitifs les mots
Cruelle amie, traîtresse amoureuse,
L'espoir d'éclats en fins morceaux
Déchirent mon cœur après ma peau.
Je me pensais accomplie
Dans les cycles passés
Mais c'est en eau salée
Que je mande merci.
La malsaine cruauté me cerne de ses poisons
Pour me ravir beauté et chaleur à foison.
Toujours et toujours l'ancienne obsession
Me revient au visage, me reprend en subversion
Tout amour tout courage.
Ma vile ennemie a une face aimable
Je lui donne sans compter
cette ombre désirable
A qui je suis livrée.
C'est une tendre erreur
Dont le rejet suit dans l'heure.
Oui, montrée à toi, conquise et reprise
Il n'est nulle âme fière
De la race des humains
Mais juste une chimère
Et le reste : baratin.
Tous, nous sommes de lâches conquérants
Des superbes en traîtrise
Qui savons si bien voler
L'âme d'autrui.
Reprend mais jamais ne pactise,
Ma belle ondulante.
Oui, je viens, Solitude, chimère habituelle….
J'arrive…
Leya - 2008 -
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