Le rustre
Il dormira encore sans son panier si fruste
Sous les nappes, sa canopée,
il sommeillera enveloppé
comme nimbé
d’un seul morceau tombé,
Illuminé, oui mais par quoi ?
le rustre.
On le trouvera, souriant
peut-être au jour naissant
et les rayons sur lui seront autant
de flambeaux qui l’étoileront
tel un héros
lui le pauvre hère couché
là sous la table, recroquevillé,
la tête tournée vers le lustre
Il était venu pour la chaleur et quelques restes
sans doute pour quelques miettes
les mains vides, sans son panier, le rustre.
On le trouvera là
fixe et figé
Et on dira :
qu'il était beau !
Nimbée, l'aura
Sans vie, sans rien et sans panier.
Aleya @ août 2021
Fernand Pelez -- la bouchée de pain
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