La barre de deuil
Le vide, au creux du ventre. Et rien. Un jardin défriché. Barré, figé, hypothéqué...
Dans le doute, oublie-moi.
Sans le doute, oublie-toi. A la limite, barre-toi.
Et puis non, reviens, ça fait un mal de chien, ces choses-là; une déchirure qui te brûle, au fond des entrailles, ça taille, ça hache.
Parfois ça passe. A peine si tu le crois.
C'est pas la saison des amis, des amours, des espoirs, mais l'usure, la misère-désespoir, évidemment.
Vide.
Comme une barre en travers de ce qu'il faut faire. Droite sur ton chemin.
En plein, en traversin, pour empêcher de rêver; de dormir....
Une barre vilaine; fais en ton deuil et dors dessus...
Demain est aussi un jour.
© 10 10 2006
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