Errances 2
Errances brûlées comme ces têtes
avec ton amour-prison, laisse-moi libre.
Errances chamboulées comme une fête,
allez, l’amour, lâche-moi, quoi.
Errances, flashées, nettes,
restons calmes, l’amour pour rire.
Errances grattées double épaisseur,
filons, fuyons mes sœurs,
L’amour se la coule trop douce.
Errances cachées, semi-terreur sur la ville,
Oui, mais l’été, terrible été, frère.
Errances plus jamais rances, semées d’erreurs, cool,
sans alcool
Cherche l’amour hiver et été.
Errances foulées aux pieds, à deux mains
Même si on ne veut pas bien
Errances jusque là, en tranches et en travers
Quand tout se barre, tout n’est qu’un grand mythe, une trop grande fuite
Un grand manteau noir tout vide et déchiré
Il lui reste les poches pour les trésors.
Si tout n’est plus que misère et solitude
Incomplétude et insolation
La ville est là, avec son grand son.
L’errance parmi les lambeaux en furie
L'exil savouré des rois abîmés
Punition bienveillante que de marcher, penser, chercher
Sans faire de grands mots
Sans se faire de cheveux blancs
Blancs comme la neige
Qui tombe, plumée et volage
Cruelle et mortelle
Les blancs comme les pages
Impossibles à écrire
Sous le coup de fatigue
De la nuit et tout cela
Tout ça
Prend la tête
Oui errances qui fuient et qui reviennent
Mais oui, quand même.
18/01/87
Leya
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